C’est comme si le peintre Mathieu Laca avait retiré toute la volupté et l’esprit de la pièce de Shakespeare pour la fondre dans sa série de tableaux. Tout y respire le plaisir et l’excès : les couleurs saturées, les personnages qui semblent se languir de satisfaction, les ciels nocturnes constellés de feux follets. L’artiste vous invite à un joyeux dérèglement des sens, un échauffement jamais encore ressenti. Les sortilèges, les envoûtements, les danses des esprits et les cupidons pris à leurs propres jeux amoureux en composent la trame narrative. Le nu masculin n’a peut-être jamais été peint avec autant de légèreté, autant d’espièglerie et autant de désir manifeste. Le monde des fées, aussi attrayant puisse-t-il être par le truchement de la peinture, vous invite à prendre part à ce qui se déroule, l’espace d’un moment fugace, l’espace… d’un songe d’une nuit d’été.
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It’s as if painter Mathieu Laca took out all the sensuousness and wit of Shakespeare’s play and melted it down into his series of paintings. Everything in it breaths pleasure and excess: the vivid colors, the figures that seem to languish from contentedness, the nocturnal skies that are spangled with will-o’-the-wisps. The artist invites you to a joyful disturbance of the senses, a never before felt overheating. Charms, spells, dances of the spirits and cupids fooled at their own love games compose its narratives. The male nude may never has been painted with such lightness, such boldness, such disclosed desire. The world of fairies, as painterly attractive as it can be, invites you to take part in what unfolds during a fleeting moment, during… a midsummer night’s dream.
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